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L’indépendance du contrôleur dans le secteur du halal
Le scandale des saucisses Herta halal contaminées au porc a mis en lumière les graves lacunes concernant le travail d’un organisme de certification ne disposant pas de contrôleurs. D’ailleurs sur le sujet la SFCVH n’a toujours pas apporté de réponse claire concernant sa politique de certification basée sur une confiance accordée à un industriel. Ce dernier semble travailler de manière totalement autonome une fois le cahier des charges signé.
La présence systématique d’un contrôleur satisferait l’ensemble des consommateurs musulmans qui de cette façon serait rassuré en ce qui concerne le caractère halal des produits. Malheureusement l’immense majorité de la communauté ne sait pas comment travaillent les organismes de certification et ne ressent donc pas le besoin de se tourner vers un produit plutôt qu’un autre. Le rôle de chaque musulman averti est donc de communiquer activement avec son entourage sur le sujet, la consommation de produits licites étant un acte d’adoration important dans les préceptes de l’Islam.
Une fois que cette nécessité aura été comprise par tous, notamment les propriétaires de boucherie musulmans qui s’approvisionnent sans aucune rigueur, une autre problématique se pose. Celle du statut du contrôleur, actuellement celui-ci est salarié directement de l’organisme de certification, on imagine donc bien qu’il est tentant de ne pas être trop stricte pour voir son contrat reconduit l’année suivante. Pour éviter toute suspicion, l’idéal serait donc que le processus de contrôle soit géré par une entité totalement indépendante qui serait incontournable et reconnue dans le secteur du halal.
Il est évident que cela ajoute une variable à l’équation complexe que représente la mise en place d’une norme halal en France, mais cela paraît indispensable pour qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêts.
Imprimer l'article | Cette entrée a été posté par QuestionHalal le 8 février 2011 à 10 h 38 min, et placée dans Alimentation. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0. Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
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about 13 years ago
je n’ai pas compris cette phrase »Il s’agit du statut du contrôleur, actuellement celui-ci est salarié directement de l’organisme de certification, on imagine donc bien qu’il est tentant de ne pas être trop stricte pour voir son contrat reconduit l’année suivante »
about 13 years ago
Salam alaykoum,
J’ai corrigé en mettant plutôt « Celle du statut ».
Vous n’avez pas compris la phrase ou vous n’êtes pas d’accord avec celle-ci?
about 13 years ago
c’est plutot avec la deuxieme partie de la phrase, moi ce que j’ai compris c’est que le controleur ne fait pas b son travail correctement de peur de perdre son boulot. Je pense que c’est plutot l’organisme qui est peu regardant dans le respect des contraintes de peur de perdre le contrat exemple recours a l’abattage mecanique pour maintenir la cadence ou comme nous avons été informé accepter assommage pour accelerer la cadence.
about 13 years ago
Salam alaykoum,
C’est une vision à long terme de la profession concernant les organismes qui salarie des contrôleurs. A l’heure actuelle la profession de contrôleur est tellement confidentielle sur le territoire français que nous ne savons pas comment ils travaillent. Mais comme dans la plupart des cas il n’y a aucun contrôleur, on s’en contente.
Lorsque les institutions se mettront d’accord dans l’avenir incha allah il est souhaitable que l’organisme de contrôle ne dépende pas des organismes de certification afin qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêt.
about 13 years ago
C’est exact il y a un manque de visibilité du travail des organismes de controle, chaque consommateur ne peut pas se déplacer comme il nous le demande et vérifier sur place le respect des obligations c a dire sacrifice manuel, surtout lorsque l’abattage est en Irlande ou en Pologne. Depuis des années je demande une autre méthode de vérification et ceci grace a la nouvelle technologie (internet, visio). Le consommateur doit avoir la possibilité de contacter directement le sacrificateur ou le controleur sur place afin d’etre rassurer sur ce qu’il mange.